Putain... sti d'Oli sale. Sérieux, tu nous en caches pas mal (ici j'ajouterais "coquin, va" mais jme retiens pour cause de gaieté). Sérieux, ca torche big time, ton texte. C'a pris du temps mais je savais bien que tu saisissais l'esprit de ton personnage.
Je me rappelle quand on était au Ninkasi avec Kay pis Marie-ève que tu me disais que t'avais pas vrm de talent pour l'écriture. À voir ce que je vois, c'est archi-faux. Je peux comprendre ta difficulté, le blocage que tu dis avoir quand tu viens pour écrire (honnêtement ces temps ci c'a m'arrive pas mal aussi)... mais laisse pas ca te décourager, tu viens de me donner la preuve qu'une fois que tu passes par-dessus, l'effort en vaut la peine.
Jveux aussi commenter la qualité du français qui, à part quelques fautes mineures, est excellente.
Moi je trouve que ca fitte dans la vie normale, là... Si tu veux que ca fitte dans la continuité de la campagne, c'est la bonne place pour le mettre... en fait club penumbra aurait été aussi valable, mais bon... les vies normales ca dit plus "bon, ca c'est ce qui passe maintenant", tandis que club penumbra peut agir comme fourre-tout pour cqui s'est passé avant/après/dans un monde parallèle.
Pour le personnage en tant que tel, comme Max dit, il est rapide sur la gachette, mais il est pas con du tout: il s'est avant tout assuré que c'était un type hostile. C'est aussi le premier de nos textes à donner une certaine critique du 6e monde, et j'adore ca.
Le style est là, et le ton rappelle un peu la narration du gros laid dans Sin City. Pourtant, c'est définitivement pas le même personnage. Sophocle: le poète au shotgun...
Ce qui me fait penser que l'idée des photos pourrait être une facon excellente de littéralement imager ta vision du 6e monde dont tu parles.
Si je peux essayer une réponse à la question de max (je prétends pas que c'est la bonne mais la beauté d'un texte c'est que chacun en a sa propre interprétation), je dirais que la main a été d'intérêt parce qu'il y voyait l'aboutissement d'une impulsion: il ne saura jamais quelle action elle était venue faire, mais il sait que tout n'est pas allé comme son porteur le prévoyait. Pourtant, tout est allé comme Sophocle, lui, le prévoyait. Deux courants inverses font un remous, un chaos. L'un finit par triompher, mais pourtant l'autre a quand même altéré sa direction.
Quand à l'impulsion, qui sait d'où elle venait? Est-ce vraiment important? Qu'elle ait été spontanée, préméditée ou encore qu'elle ait fait parti d'un stratagème beaucoup plus complexe, les implications sont les mêmes; c'est une réaction à l'un des nombreux éléments chaotiques des rues: le désir, l'impuissance, la survie. Sophocle lui-même n'aurait-il pas consciemment augmenté le niveau de chaos en tirant avant, sans poser de questions?
Hum... ca me donne le goût de jouer, ces réflexions...